Ce
chef-d'oeuvre de Peter Weir se voit octroyer la place d'image de fond
du blog, et pour cause ! Il est, pour l'instant et depuis
longtemps, en tête de mon top 3 (qui ne comprend pas moins d'une
quinzaine de films).
L'histoire
en deux mots : Il retrace une année de la prestigieuse académie
Welton qui, en ce jour de rentrée, accueille un nouveau professeur
de lettres, à savoir monsieur Keating (incarné par Robin Williams),
dont les techniques d'apprentissage divergent de ses prédécesseurs.
Son influence atteint alors ses élèves qui comprennent enfin le
sens de l'adage : Carpe Diem.
Ce
film est aussi poétique que magnifique et les acteurs sont
grandioses. On peut, par exemple, y voir Robert Sean Leonard (plus
connu sous le nom de James Wilson, ami de docteur House) interpréter
un jeune élève, fasciné par son professeur au point d'en défier
l'autorité paternelle. Son personnage, Neil Perry, ne peut que nous
toucher quand on voit son père détruire sa passion nouvellement
découverte pour le Théâtre.
Mais
on ne fait pas que pleurer face à ce film, rassurez-vous ! Et
ce, en partie grâce à Charlie Dalton, incarné par Gale Hansen. En plus
d'être sexy à mourir, le personnage se montre intègre et laisse
parler ses passions en se fichant du reste. Il est celui qu'on adore
parce qu'il ne se laisse pas avoir par l'autorité et qu'il laisse
parler ses envies sans en faire trop. Je pense notamment à la scène
où les garçons se retrouvent dans la grotte qui fait office de leur
lieu de réunion pour les séances du Cercle des poètes disparus,
club qui revoit le jour longtemps après les années d'étude de leur
professeur. Le groupe d'amis est censés se retrouver régulièrement
pour lire de la poésie, c'est aussi simple que ça : passer du
temps ensemble en savourant ce que la vie offre de plus beau. Et un
soir, Charlie Dalton sort son saxophone et commence à interpréter un court morceau de sa propre composition, mêlant musique et
poésie : Poètes en grotte. Sans conteste l'un
de mes passages préférés !
Le
Cercle des poètes disparus compte son nombre de personnages
touchants et originaux comme Todd Anderson (Ethan Hawke), l'étudiant
timide ; Knox Overstreet (Josh Charles), l'amoureux fou ou, bien
sûr, John Keating (Robin Williams), le professeur charismatique.
Le
Cercle des Poètes disparus, c'est des personnages passionnés, des
scènes inoubliables, mais surtout des tirades éblouissantes !
En voici quelques-unes qui resteront dans ma mémoire :
''On
ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait
joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce qu'on fait
partie de l'humanité ; et que l'humanité est faite de
passions.
La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de
nobles occupations, et nécessaires pour la survie de notre espèce.
Mais la poésie, la beauté et la dépassement de soi, l’amour :
c’est tout ce pour quoi nous vivons. Écoutez ce que dit Whitman :
« Ô moi ! Ô vie ! Ces questions qui me hantent, ces
cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous.
Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! ».
Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité.
Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le
spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime...
Quelle sera
votre rime ? ''
''J’ai
les yeux fermés et j’ai son image qui flotte près de moi. Le fou
aux dents qui transpirent avec un regard qui perce mon front !
Il essaie de m’étrangler, il tend les mains ! Il arrête pas
de marmonner. Il marmonne des choses ! Il dit que la vérité
est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids. On a beau
tirer dans tous les sens il n’y en a jamais assez, on la tire, on
la pousse et elle est trop petite pour nous tous ! Du moment où
on entre en gémissant, au moment où on part agonisant, on se cache
sous la couverture et on pleure, on crie et on se meurt.''
Petite
anecdote : Comme je l'ai dit plus haut, Robert Sean Leonard a
joué dans la série Dr House il y a peu de temps. Dans la dernière
saison (sans spoiler, rassurez-vous), le célèbre docteur se
rapproche de son ami Wilson et lui dit, tout en lui faisant un clin
d’œil (ainsi qu'au film par la même occasion) : « Carpe
Diem ! ».
J'ai simplement adoré cette petite scène !
Je
dis donc un grand « Ô Merci capitaine, mon capitaine ! »
à Peter Weir pour être un aussi grand réalisateur capable de nous
offrir des chef-d’œuvres qui nous marquent à jamais comme Le
Cercle des poètes disparus ou The Truman Show.
Pour
terminer, je ne résiste pas à l'envie de vous glisser une dernière
citation du film :
« C'est
dans ses rêves que l'Homme trouve la liberté.
Cela fut, est et
restera la vérité. »
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